On en parle depuis des mois. L’année 2023 démarre et tous les signaux sont au rouge 🚨.
Le fameux “tsunami” d’inflation est annoncé pour mars.
Le ministre de l’Économie qui tente de rassurer reconnaît toutefois qu’une hausse de prix de 12% en moyenne dans l’alimentaire est attendue sur les quatre prochains mois !
Si vous attendez encore sur les supermarchés pour vos courses, bientôt nourrir votre famille va devenir hors de prix. Et les pénuries vont continuer à se répéter au cours de l’année.
Voici un aperçu de ce que l’on peut lire actuellement dans la presse :
Les ruptures de stock alimentaire sont en train d’avoir lieu. Il va falloir s’habituer à trouver de plus en plus souvent nos rayons vides avec des pénuries ou des références manquantes.
Par ailleurs, la crise énergétique est loin d’avoir fini d’impacter le secteur agro-alimentaire (usines de production au ralenti, fermetures de boulangeries, etc.
Autre phénomène, la sécheresse est déjà en train d’impacter l’agriculture alors que nous sommes seulement en mars.
Pour parvenir à juguler la situation et gérer l’impact à venir des pénuries, le consommateur ne peut pas tirer la qualité et la quantité vers le bas indéfiniment. Le système est à bout de souffle, et nous ne pouvons plus attendre de trouver des alternatives faciles.
Même s’il n’y a pas de fatalité, il n’y a clairement rien à attendre comme changement de fond à court ou moyen terme.
Mais nous sommes farouchement optimistes, c’est pour cela que nous avons choisi d’entreprendre et de fonder cette communauté de citoyens pionniers pour œuvrer à l’autonomie. Le moment est venu d’être réaliste. Les crises que nous avions envisagé il y a quelques années sont en train de se produire sous nos yeux.
Il faut reprendre son autonomie en main, maintenant.
La succession des crises récentes (covid, pénuries, inflation, etc.) n’a fait que confirmer nos intuitions initiales.
De manière évidente, notre modèle de civilisation a atteint un niveau de fragilité sans précédent. Il est devenu indispensable de rebâtir la résilience et l’autonomie alimentaire de nos territoires.
À l’origine, notre réflexion s’est portée sur la recherche d’un changement capable de se reproduire à grande échelle. À l’ère du digital, la propagation d’idées et d’informations offre de nouvelles opportunités.
En lançant ce projet communautaire ouvert et collaboratif au service du bien commun, nous avons voulu redonner à des pionniers à travers le monde les moyens de retrouver l’autonomie alimentaire. Ceci à travers la démocratisation d’un outil innovant d’autoproduction : une serre clé-en-main. Et cet outil doit accompagner une démarche globale et un ensemble d’actions concrètes à mettre en œuvre à l’échelle individuelle.
Nous sommes convaincus que le modèle actuel peut se rééquilibrer et devenir plus résilient grâce à la décentralisation. Raccourcir les distances et optimiser les énergies disponibles.
En savoir plus sur la vision des fondateurs
La première action concrète passe par la prise de conscience. Si on pense que l’on peut tenir encore quelques temps sans rien changer, ce n’est que reculer pour mieux sauter. Et le jour où les choses deviendront plus contraignantes, cela sera plus douloureux d’opérer les changements qui auraient pu s’effectuer en douceur. Donc dans en premier lieu, déterminez-vous solidement à prendre des actions dans votre quotidien. Ne cherchez pas à tout changer d’un coup, mais plutôt à planifier et mettre en œuvre patiemment vos changements.
Voici maintenant la “to-do-list” non exhaustive du citoyen résilient et autonome, que vous pourrez complétez au fur-et-à-mesure de votre apprentissage :
Adoptez un régime principalement composé d’aliments frais, locaux et de saison. Idéalement, efforcez-vous à ne consommer que des aliments produits dans un rayon d’une centaine de kilomètres, voir d’une dizaine de kilomètres pour les plus communs (fruits, légumes, pain, viande, etc.)
Ceci est un réflexe naturel dans beaucoup de pays où les citoyens sont habitués aux crises. Les pénuries récentes d’essence auraient déjà dû nous alerter à maintenir un stock tournant bien organisé d’aliments qui se conservent (féculents, légumineuses, conserves, huiles, vinaigre, etc.). Veillez bien aux dates limites. Attention aux mites et aux souris.
Du bon sens, oui. Il faut retourner à l’habitat rural ou péri-urbain et prévoir un terrain pour développer l’autoproduction à domicile. Ne vivez pas isolé, mais développez les relations avec le voisinage pour favoriser l’entraide et la partage de compétences.
Première chose à faire à l’automne sur un nouveau terrain : planter des arbres fruitiers autant que la place vous le permet. Vous vous doutez, cela peut prendre un peu de temps avant de donner des fruits, alors anticipez !
Bon bien évidemment, vous vous en doutez, il va falloir installer une serre. Les aléas climatiques, la taille des jardins, la perte de compétence, etc. tout cela est venu renforcer la légitimité et l’utilité de la serre Myfood. Cette serre sera votre outil alimentaire principal, mais nous vous recommandons quand même de prévoir un espace de culture à côté pour les pommes de terres, les courges, la rhubarbe, etc. Vous pouvez aussi déployer des bacs de permaculture prêt-à-pousser en extérieur pour optimiser le rendement et la gestion de l’eau.
Cette étape n’est pas très compliquée en soi, mais c’est plus une question de prendre les bonnes habitudes et de savoir ce qu’il faut composter au non. De toute façon, autant s’y préparer correctement puisque cela va devenir obligatoire. Voici comment s’y prendre : https://positivr.fr/le-compost-va-devenir-obligatoire-voici-comment-vous-y-preparer/
La gestion de l’eau va devenir un sujet de plus en plus critique. Installer une ou plusieurs cuves de récupération d’eau est un investissement peu coûteux mais hautement stratégie vu les tensions actuelles et à venir sur l’eau. Vous pouvez installer les récupérateurs à l’arrière de la serre directement : lien.
Dans une démarche d’autonomie intégrale, il est bon d’apprendre à bien connaitre les variétés, acheter et collectionner des graines (tout en veillant aux dates limites, car certaines graines se gardent moins longtemps que d’autres) et aussi d’apprendre à les récupérer directement à partir de vos cultures.
Le sujet de conservation est très important et le confort moderne nous a fait oublier des fondamentaux. Voici en vrac quelques méthodes de conservation naturelle qu’il convient de réapprendre et pratiquer :
Quoi de mieux que d’avoir une boite d’œufs frais bio tous les jours et gratuitement ! Notez qu’une poule pond un œuf par jour en moyenne et que vous pouvez les faire pondre en hiver en leur donnant du pain trempé dans du vin. Avoir des poules prend très peu de temps si vous avez un poulailler automatisé (porte, eau). Et pour les plus courageux à la campagne qui ne sont pas végétariens, réapprendre à faire sa propre volaille peut vous amener à faire de belles économies.
De manière générale, acheter des packs d’eau est une aberration environnementale. L’eau du robinet est buvable avec un bon système de filtration. Il est recommandé d’installer une fontaine Berkey ou Eva et de stocker des filtres à la maison.
Si vous un peu de temps supplémentaire à consacrer à votre projet d’autonomie et aussi dans une optique de faire des économies, voici quelques autres idées :
