La hausse des prix des matières premières inquiète

Après une année 2020 impactée par la crise sanitaire de la Covid-19, les répercussions se font encore largement ressentir. Aujourd’hui, d’importants problèmes d’approvisionnement touchent les matières premières. Entre pénurie, hausse des prix et logistique confuse, les fournisseurs peinent à suivre la demande. Les clients attendent et s’impatientent. L’acier fut la première victime, rapidement suivi par le bois, l’aluminium, le verre, le béton et bien d’autres … Aujourd’hui, c’est le cours de l’ensemble des matériaux de construction qui flambe, touchant ainsi la plupart des corps de métier.

1. Une situation inquiétante

La hausse du prix se généralise depuis décembre 2020. Une situation qui inquiète particulièrement les professionnels du bâtiment, obligés d’augmenter leurs prix et de réduire leurs marges. Mais un autre aspect préoccupe, les problèmes d’approvisionnements qui génèrent des retards de livraisons. En effet les entreprises de BTP notamment, risquent des pénalités de retard si elles ne finissent pas leurs chantiers à temps. Concernant les marchés publics, la CAPEB continue de réclamer une suspension des travaux en cas de pénurie de matériaux impactant l’exécution de ces derniers. Sans application des pénalités de retard pour éviter de lourdes conséquences économiques.

Quelques chiffres impactants :

Le cours des produits ferreux comme l’acier a bondi de 63,6% et celui du cuivre de 26,8%, selon la FFB. Nous constatons un impact certain sur le prix des matériaux industriels : + 4% pour l’aluminium et + 6,6% pour le cuivre.

Le prix du bois d’œuvre a atteint des sommets inégalés depuis le printemps dernier. En hausse de 256% sur un an et de 40% entre mars et avril 2021, il est évalué à 1180$ pour 1000 pied-planche (unité de mesure américaine utilisée pour le bois brut de sciage) contre 350$ l’année dernière.

2. Les causes de l’envolée des prix

Nous pouvons distinguer 2 facteurs déterminants. D’un côté la mondialisation qui induit une interconnectivité entre les marchés de matériaux et bien sûr de l’autre côté, les complications liées à la crise sanitaire.

Cette dernière a sans doute été le point de départ. En effet, suite à l’interruption brutale des activités dans une bonne partie du monde, les usines ont ralenti voir cessé leur production. La reprise vive et soudaine de l’activité en automne a pris de cours les industriels notamment du côté des métaux lourds et du bois. Le temps de reprise aura été trop long et se traduit aujourd’hui par une demande supérieure à l’offre. Pour contrer ce décalage et rétablir un équilibre, des plans de relance conséquents ont été mis en place par la Chine et les Etats-Unis afin d’intensifier leurs importations. La chaîne d’approvisionnement a été durement impactée par l’envolée des prix du transport maritime et des conteneurs du fait du ralentissement global de l’activité mondiale.

En avril 2021, le prix du fer s’établit à 180 dollars la tonne, en hausse de 6,9% sur un mois et de 112,2% sur un an. Au mois de janvier 2021, le prix de l’acier atteignait 924 dollars la tonne, en hausse de 20,6% sur un mois et de 56,3% sur un an.

Concernant le cours du bois, la raison est essentiellement politique. La cause ? Les taxes importantes mises en place par l’ancien président américain Donald Trump sur les importations de bois canadien. Les États-Unis s’approvisionnent de plus en plus sur le marché européen. Conséquences, une demande grimpante, des stocks en baisse et une hausse des prix.

Pour le minerai de fer, l’Australie et le Brésil représentent à eux deux plus de 50% de la production mondiale. 40% de la production globale de cuivre dépend directement du Chili et de la Chine. Ces matières sont donc fortement dépendantes de la situation du ou des pays qui les exploitent.

“Les craintes se portent maintenant vers des équipements plus techniques, dotés de puces électroniques ou autres composants en silicium”, s’inquiète la FFB.

La pandémie a eu une résonnance mondiale en désorganisant les filières de production et les transports internationaux. Une situation qui devrait malgré tout rentrer dans l’ordre, reste encore à savoir quand.

Et myfood dans tout ça ? Composées d’aluminium, de bois et de verre trempé, nos serres présentent un équilibre entre robustesse, efficacité et légèreté. Malheureusement, la hausse des prix aura fini par nous atteindre. Une augmentation est donc à prévoir, mais il est encore temps de profiter de nos tarifs actuels, alors n’attendez plus et lancez-vous dès aujourd’hui ! Nos dons de voyances nous ont permis d’anticiper afin d’avoir du stock alors pas d’inquiétudes !

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Pendant que les prix augmentent, la population des pollinisateurs est en baisse, découvrez notre article sur le sujet !

CAPEB : Confédération des artisans des petites entreprises du bâtiment

FFB : Fédération Française du Bâtiment

Sources :

Prix des métaux : les tarifs des métaux en juin 2021 (journaldunet.fr)

Les prix du bois de charpente atteignent des niveaux records – en hausse de 250% sur un an (dailyfx.com)

Le prix du bois a augmenté de 200% depuis le début de la pandémie… Et la demande continue d’augmenter – Business AM

Matières premières : hausse des prix, pénurie, problèmes d’approvisionnement… – CAPEB Nord (capeb-nord.fr)